Compositions / Pieces of music
Album Hic sunt Leones,
TOUT savoir sur les morceaux.
"Hic sunt Leones" ("Ici sont les lions") était une formule écrite autrefois sur les cartes anciennes pour indiquer des endroits que l'on ne connaissait pas, que l'être humain n'avait pas explorés.
La "Terra Incognita", quoi.
On pouvait aussi parfois voir écrit : "Hic sunt dracones" ("Ici sont les dragons").
• Les îles du Salut
Ce charmant endroit désignait tout simplement les trois îles situées au large entre Cayenne et Saint-Laurent du Maroni. L'une des parties du Bagne, en fait.

Y furent déportés les prisonniers de droit commun, voleurs de pommes et criminels endurcis, mais aussi des politiques, dont Dreyfus.

Avec le recul, on sait désormais que le bagne fut bien un camp d'extermination et, comme l'évoquait Robert Badinter, il ne faut pas hésiter à parler de crimes contre l'humanité.

Vous n'aurez aucun mal à trouver de nombreux reportages sur ce sujet, notamment sur la grande épuration des années 40, qui vit les trois-quart des prisonniers mourir dans des conditions atroces.

 

• Ici sont les lions
Le morceau qui donne son titre au cinquième album.
C'est la traduction de Hic sunt Leones (on disait aussi Hic sunt dracones - Ici sont les dragons).
Ça désignait sur les cartes les endroits encore non explorés par l'homme.
Heureuse époque pour les bestioles de tous poils et toutes plumes.

Introduction
0.00 à 0.08
Quelques notes d'introduction, le voyage va commencer, l'intrépide explorateur embarque sur un petit bateau.

Le voyage, partie 1.
0.08 à 0.34
Le bateau est balloté par les vagues (c'est toujours comme ça que l'on dit).

Le voyage, partie 2.
0.34 à 0.54
Le vent se lève, les poissons volants volent et l'eau est mouillée. Les sirènes aguicheuses sirènent.

Montée en puissance.
0.54 à 1.07
Ça souffle toujours plus fort, l'intrépide explorateur est accroché à ce qu'il peut, tout ça part en quenouille et l'issue se place statistiquement dans le négatif.

Bobo.
1.08 à 1.20
Malmenage, brisations et courbatures à venir, le frêle esquif veint de se fracasser sur la plage.

Découverte et émerveillement.
1.20 à 1.53
Le voyageur se relève, un tantinet fatigué ; il s'en est tiré, bon, ouf, et part comme ça peut, doucement, vers les terres. On ne l'y reprendra plus.
L'endroit est merveilleux. Montée vers les hauteurs du joli lieu.

Vivaldi.
1.53 à 2.11
Depuis les hauteurs, l'explorateur aperçoit plus bas de nombreux ruisseaux qui rejoignent des rivières qui rejoignent des fleuves qui rejoignent un estuaire. Cela lui rappelle des canaux. Venise, tout ça, donc... mandoline. Restons simple, même si c'est tiré par les cheveux.

Ici sont les lions.
2.11 à 2.30
Un lion vient d'apparaître, il s'assoit et regarde le machin sale et mouillé qui essaie lamentablement de se cacher derrière un arbre.
Oui, ici sont les lions.

Larmes.
2.30 à 3.16
Le lion est reparti, pas faim.
Le crépuscule approche. Apaisement.
Le voyageur regarde l'océan. Le vent est là, plus doux, gentil.
On entend une sirène aguicheuse qui sirène tristement.
Le naufragé pleure.

Où est-il ?
3.16 à Fin.
Personne n'a jamais su ce qu'est devenu le voyageur. Les années ont passé, puis les dizaines d'années.
Un lion regarde l'océan.

 

 

• L'esquisse d'un désert
Pièce synthétique très teintée des ambiances initiées par Peter Bauman, Klaus Schulze, Vangelis et autres.
En moins bien, cela va de soit :-)
Le morceau évoque le désert, plus précisément son esquisse, son ébauche quand il commence à apparaître, à se contruire au loin.


 

• Dédé le dragon
Cela raconte l'histoire d'un dragon d'il y a très longtemps (et encore plus), qui n'a pas fait le poids face aux hordes religieuses de toutes obédiences venues porter la bonne parole en vous l'enfonçant dans la gorge, si besoin est.
Chœurs : remerciements à Isabelle Vujosévic.

 

COUPLET 1

En ce temps-là, tous les dragons dorés
frôlaient le fil des eaux
Dans le lointain, c'était si beau.

Bien sûr, le soir, on les voyait glisser,
tournés vers le soleil
Devenu rouge, c'était leur vie.

Si t'as pas vu tous ces oiseaux à gueule d'enfer
qui grondent vers toi,
Je vais te dire : tu n'as rien vu !

REFRAIN

Dédé le dragon vole dans les vallons,
On le voit parfois accroché aux toits,
Accroché aux toits.

COUPLET 2

Ce taré de Saint Georges, un clown pervers
et bien sanglant jouait à l’homme,
Chassait la bête, c’est qui la bête ?

L'aurait fallu que Dédé se bouge
pour faire du mal au moins comme eux,
Pourtant l’dragon, c’est pas fripon...

C’est quoi, ces types, tous bien moisis,
qui brisent tout et t’aiment de force,
A coups de bûcher, ou de charia !

REFRAIN

Dédé le dragon vole dans les vallons,
On le voit parfois accroché aux toits,
Accroché aux toits.

Mini-couplet 3

En ce temps-là, tous les dragons dorés
frôlaient le fil des eaux,
c'était si beau...

 

 


• Hôtel
Morceau composé il y a déjà longtemps, mais qui n'avait jamais été terminé.
C'est du rock, du velu qui sent fort des aisselles. A l'harmonica, mon frère, Joël.
Ça cause des hôtels un peu sinistres que tout un chacun a traversé dans sa vie, genre la douche de la chambre qui goutte la nuit depuis des siècles et des siècles.

 

Allez ! Entrez ! Allez ! Ouais !

Couplet 1a
L'pingouin se pointe, nez rouge, ça roule,
L'a l'air pincé, Monsieur désire la carte ?
Dehors, la nuit s'élance, fait froid,
J'veux bien des frites, un steack et puis du sel.

Dans l'escalier de l'hôtel, on voit des ombres
Qui glissent en paix, fantômes et beaux lambris,
Et v'là le vent, eh, joli vent qui fait le fou.
Ah, non, Monsieur, vous n'allez pas fumer !
Ouais, ouais...

Euaaah !

Couplet 1b
Déjà dix heures plombées, pas lerche de joie,
C'est pas le vin qui fait chanter les frites.
Les coupes cristal scintillent façon roman,
De ceux qu'on s'fait, quand ça nous prend !

Refrain 1
Dans l'hôtel par là, les heures n'ont pas d'entrée,
Dans l'hôtel par là, on sent de belles années, rêve...

Couplet 2a
J'ai pris le temps de regarder
Les quelques croûtes pendues au mur,
Les vieux plafonds sur lesquels j'entends
Les pas de mille clients passés !

J'ai pris le temps de bien mater
Deux, trois chambrettes dont on connaît
Tous les clichés du genre tapis usés,
M'en faudrait plus pour me blaser...

Refrain 2
Dans l'hôtel par là, les heures n'ont pas d'entrée,
Dans l'hôtel par là, on sent de belles années, rêve...

Dans l'hôtel par là, les heures n'ont pas d'entrée,
Dans l'hôtel par là,

Entrez !!!


 

• Le tram
Chanson composée et interprêtée par Scott Lake, entendue dans un forum musical.
Après avoir pris contact avec Scott, celui-ci m'a envoyé la bande-son du morceau, ce qui m'a permis de la chanter à mon tour, tout en conservant l'ambiance originale.
Musiciens : Scott Lake, Jens Leuner and Andy McRory.

 

 

• La sieste des hérissons
Le hérisson, animal sympathique s'il en est.
Qui fait la sieste comme tout un chacun.
La deuxième partie du morceau permet un petit détour vers une ambiance plus jazzy, très douce.

 

 

• Paréidolie Jolie encore
Pièce déjà présente dans le précédent album, mais largement remaniée ici, et donc, plus aboutie.

 

 

• Miettes
Pièce pour piano, douceur et apaisement au programme.
"Miettes" ? Titre ouvert, qui peut donc évoquer des milliers de ressentis, de scènes.

 

 

• IO 1, quelques années de plus
Voyez-vous, j'étais parti pour lègèrement remixer un vieil instrumental présent dans mon premier album et datant de 2006, IO (version 1).
Puis une chose en entraînant une autre
, le fameux mixage est devenu en fait une nouvelle composition, tellement le morceau avait changé.
J'ai donc modifié aussi le titre et je l'ai placé dans cet album.
Voilà :)

Ce petit morceau kitsch de musique très années 70 à 80, est donc un instrumental.
L'idée : vous atterrissez en vrac sur IO, lune de Jupiter, et vous apercevez un drôle d'animal qui saute partout sur la plaine immense qui s'étend devant vous...
Au loin, les volcans
.

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